Liste lauréats

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Les 14 titres en lice étaient donc :

– Le Ghetto intérieur, Santiago H. Amigorena (P.O.L)

– Le Ciel par-dessus le toit, Nathacha Appanah (Gallimard)

– Un dimanche à Ville-d’Avray, Dominique Barbéris (Arléa)

– La Part du fils, Jean-Luc Coatalem (Stock)

– Mur Méditerranée, Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)

– Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, Jean-Paul Dubois (L’Olivier)

– Un monde sans rivage, Hélène Gaudy (Actes Sud)

– La Terre invisible, Hubert Mingarelli (Buchet-Chastel)

– Soif, Amélie Nothomb (Albin-Michel)

– Avant que j’oublie, Anne Pauly (Verdier)

– Sœur, Abel Quentin (L’Observatoire)

– Extérieur Monde, Olivier Rolin (Gallimard)

– Le Cœur battant du monde, Sébastien Spitzer (Albin Michel)

– Les Choses humaines, Karine Tuil (Gallimard)

Le Ghetto intérieur, Santiago H. Amigorena (P.O.L)Le-Ghetto-interieur santiago amigorena

« Vicente Rosenberg est arrivé en Argentine en 1928. Il a rencontré Rosita Szapire cinq ans plus tard. Vicente et Rosita se sont aimés et ils ont eu trois enfants. Mais lorsque Vicente a su que sa mère allait mourir dans le ghetto de Varsovie, il a décidé de se taire. Ce roman raconte l’histoire de ce silence – qui est devenu le mien. »

Entre exil et culpabilité, l’histoire d’un silence familial révélé qui nous plonge au cœur de l’histoire de la Shoah par la force d’un puissant hommage. Un livre bouleversant.

Le-ciel-par-dessus-le-toitLe Ciel par-dessus le toit, Nathacha Appanah (Gallimard)

« Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt, mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là. »

Comment grandir dans une famille où règne la difficulté d’aimer ? La poésie de Verlaine, dont est issu ce titre salvateur, suffira-t-elle à l’apaisement et au triomphe des sentiments ?

Un dimanche à Ville-d’Avray, Dominique Barbéris (Arléa)Un-dimanche-a-Ville-d-Avray

« Qui nous connaît vraiment ? Nous disons si peu de choses, et nous mentons presque sur tout. »

Une exploration des tréfonds de l’âme humaine, à travers la relation de deux sœurs et la présence mystérieuse d’un inconnu, dans un décor de cinéma et une ambiance à la Simenon.

La-part-du-filsLa Part du fils, Jean-Luc Coatalem (Stock)

« Le silence d’un homme, ce peut-être aussi sa souffrance. »

Sur les traces d’un grand-père déporté dont le souvenir qu’il en reste n’était plus qu’un secret de famille. Le livre d’une vie : un témoignage émouvant.

Mur Méditerranée, Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)Mur-mediterranee

« L’exil rend-il la patrie perdue plus chère à son cœur ? Plus vivaces les « souvenirs », le « temps passé » ? La servitude invite-t-elle à maudire à jamais son oppresseur et ses descendants ? Engendre-t-elle la haine de soi ? »

Un mur qu’il tente de percer pour mettre à jour le destin de trois femmes migrantes, nées du mauvais côté de la mer bleue. Poignant et convaincant !

Tous-les-hommes-n-habitent-pas-le-monde-de-la-memefaconTous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, Jean-Paul Dubois (L’Olivier)

« La détention allonge les jours, distend les nuits, étire les heures, donne au temps une consistance pâteuse, vaguement écœurante. »

Au cœur d’une prison et des événements de la vie qui peuvent parfois tout faire basculer, sans que l’on ne puisse plus rien maîtriser. Le destin des hommes entre injustice et acceptation à travers la relation de deux codétenus. Une superbe histoire de fraternité, porté par un idéal de liberté. Absolu et brûlant !

Un monde sans rivage, Hélène Gaudy (Actes Sud)Un-monde-sans-rivage hélène gaudy

« On est déjà parti quand le désir du départ recouvre tout le reste. »

L’esprit d’aventure décortiqué par la reconstitution de l’expédition polaire de trois explorateurs, disparus depuis leur départ en montgolfière. La profondeur des grands espaces explorée dans une quête de la découverte enivrante !

La-terre-invisibleLa Terre invisible, Hubert Mingarelli (Buchet-Chastel)

La libération des camps de la mort dans le regard d’un photographe et son acolyte militaire, servie par une plume majestueuse.

Soif, Amélie Nothomb (Albin Michel)Soif d'Amélie Nothomb

« Pour éprouver la soif, il faut être vivant. »

La Passion du Christ retracée à travers un Jésus décapant et incarné dans le style décapant d’une Amélie Nothomb transfigurée.

Avant-que-j-oublieAvant que j’oublie, Anne Pauly (Verdier)

« Au fond, on ne sait jamais vraiment si quelqu’un boit pour échouer ou échoue parce qu’il boit. »

L’amour filial questionné après la disparition d’un père violent et mal-aimant. Un roman sensible et émouvant.

Sœur, Abel Quentin (L’Observatoire) Soeur

« J’ai eu la naïveté de penser qu’on pouvait apprivoiser une bête sauvage. »

Dans les affres de la violence sociale par le prisme de deux adolescentes, l’une se rêve en martyre djihadiste, l’autre promène son ennui dans une France en décomposition dirigée par un président honni. Un premier roman percutant !

Exterieur-mondeExtérieur monde, Olivier Rolin (Gallimard)

« Bigarré, vertigineux, toujours surprenant, tel demeure le monde aux yeux de qui en est curieux : pas mondialisé, en dépit de tout. Venu du profond de l’enfance, le désir de le voir me tient toujours, écrire naît de là. »

La vie et l’œuvre d’un écrivain au parcours vertigineux dans cette autobiographie passionnée et inspirante.

Le Cœur battant du monde, Sébastien Spitzer (Albin Michel)Le-Coeur-battant-du-monde

« L’argent peut tout et réduit tout. Il brise les roches et dessèche les rivières. Il dresse de grandes lignes de fer et relie les antipodes du monde. Il est ce panache de fumée qui traverse les océans et rend l’inaccessible accessible, le bout du monde à portée de main. »

Superbe fresque sociale digne de Dickens au cœur de Londres, capitale d’un nouveau monde en pleine révolution industrielle.

Les-choses-humaines karine tuilLes Choses humaines, Karine Tuil (Gallimard)

« Tu sais ce qui arrive à ceux qui pensent qu’on peut survivre en respectant des lois morales ? Tôt ou tard, ils finissent piétinés. »

En démontant la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et en interrogeant notre nature humaine à travers la pulsion morbide que peut être le sexe lorsqu’il se fait viol, Karine Tuil écrit un des romans les plus impressionnants de cette sélection.

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